Les dossards commencent à nouveau à être épinglés, cela fait du bien, donne le sourire.
Cet état de dépassement que certains n’arrivent à atteindre que sous la pression d’une compétition. Exit la zone de confort, bonjour la zone rouge. Un état qui laisse perplexe certains coureurs, spectateurs ou qui les émerveille. Un état qui rend vivant.
La reprise est aussi synonyme de boule au ventre, de gestion de course, de l'alimentation. La nuit agitée de la veille est de retour, le matin silencieux aussi... Tant de questions accumulées ces derniers mois : suis-je prêt ? Vais-je réussir à trouver mon rythme ? Le bloc d’entraînement portera-t’il ses fruits ? Suis-je au niveau ?
Un seul moyen d'avoir la réponse : prendre le départ, courir.
En course, les sensations ne sont pas les mêmes qu’à l’entraînement. Chacun veut montrer, se prouver aussi que tous ces mois d'entrainements ont été bénéfiques, que tout le travail mis en en place va payer.
La course est lancée, le souffle est court, les jambes brûlent, déroulent, le doute s'installe parfois, l'envie et la fougue aussi ! Quel que soit le niveau, une seule et même envie : celle de rejoindre la ligne d'arrivée, avec un maximum de plaisir et l'envie de recommencer !
Le résultat est parfois à la hauteur des espérances, parfois au delà. Parfois aussi, c'est la déception qui l'emporte. Cela fait partie du jeu.
Vient alors le moment d'analyser, de tirer des conclusions, des leçons, seul mais aussi avec son coach. La remise en question est aussi présente, elle qui permet de progresser, d'évoluer, de passer des caps.
D'autres qualité sont importantes :
> la patience - prendre le temps de progresser
> la confiance - en soi, en son coach.
Un travail commun, une communication indispensable.
La préparation physique n’est pas une science exacte, c’est ce qui la rend passionnante, enivrante et si délicate. De nombreux facteurs impactent la performance, à nous, préparateurs physiques, de jongler avec, pour que l’état de forme soit optimal le jour J.