Le trail est un sport « Outdoor » qui se pratique aussi bien en forêt, en montagne au bord de la plage, sur des chemins larges, des singles techniques, dans le sable, dans la boue, dans les cailloux… Le trail répond souvent au besoin de dépaysement et de dépassement de soi avec ou sans dossard.
Le trail n’est pas un sport « extrême » et pour autant, le risque 0 n’existe pas. Un moment d’inattention, une baisse de vigilance, une météo qui s’affole, une erreur de parcours… sont autant de détails qui peuvent amener à un accident.
Parfois il est nécéssaire de renoncer, renoncer ce n’est pas abandonner, bien au contraire. Renoncer c’est faire preuve d’intelligence, de bon sens.
De nombreux éléments peuvent rentrer dans l’équation de ta décision : l’heure, le ravitaillement dont tu disposes, ta fatigue à l’instant T, la météo, le terrain, ton envie, la batterie sur ta montre qui te guide, la batterie dur ton téléphone, ton équipement, ta lucidité…
Voici quelques exemples concrets où la question se pose :
Entre la lecture sur une carte et la réalité, l’écart peut être important. Une portion technique et escarpée peut être patinée et avec l’humidité du jour cela rend la partie très glissante et dangereuse, les appuis sont fuyants, le risque de chute augmente sensiblement.
Ton téléphone n’a plus de batterie, tu juges la portion isolée et technique par rapport à ton niveau, tu n’es pas en confiance.
La pluie vient d’arriver, les températures ont chuté de 10 degrés, tu n’as pas de veste étanche, ni de couverture de survie, il te reste 3h de sortie.
Tu vises le sommet, mais surprise la neige est encore présente, ton pied n’est pas sûr, la glissade serait longue et l’atterrissage se ferait dans un pierrier ou pire le névé se situe au dessus d’une barre rocheuse…
Tu a prévu une sortie de 40km, tu as fait 15km, les jambes ne sont pas présentes, tu n’arrives pas à t’alimenter, tu te sens fébrile.
Tu n’es pas à l’aise dans le terrain technique, tu as le vertige et la course prévoit plusieurs passages sur des arrêtes.
Pour toutes ces situations et toutes les autres, je t’invite à te poser la question. Est-ce raisonnable de poursuivre, de s’inscrire ?
La réponse t’appartient, tu es autonome et seul juge dans ta pratique !
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